Itinéraire 8
Itinéraire publié par Pedro Pablo Uriarte ”19 Itinéraires circulaires de randonnée depuis Gorliz”
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FICHE DE L’ITINÉRAIRE:
Temps : 4 heures 15 minutes
Distance : 21,6 km
Difficulté : Modérée–Haute (pour sa longueur et les deux ascensions à l’Ermua et à l’Urizarmendi)
Dénivelé positif cumulé : 786 m
Je dois vous avertir que cet itinéraire est l’un des plus longs du guide et le second en dénivelé positif cumulé. Sa durée à une allure de randonnée pour les personnes relativement entraînées tourne autour de quatre heures et demie sans arrêts. En le prenant avec un peu plus de calme – parce qu’en outre sur un parcours si long il convient de s’arrêter pour boire et grignoter, admirer le paysage, etc. – nous pouvons le couvrir en cinq heures et demie.
Nous pouvons diviser ce long itinéraire en quatre parties : la première allant du départ jusqu’au sommet de l’Ermua, la deuxième jusqu’au sommet de l’Urizarmendi en passant par Armintza, la troisième jusqu’à Andraka, et la quatrième d’Andraka à Gorliz en passant par la ria de Plentzia et Gandia.
Nous avons déjà parlé de la première partie, de Gorliz à l’Ermua Mendi, dans les circuits précédents, mais rappelons que dans l’itinéraire d’aujourd’hui nous allons par Astondo, l’itinéraire est plus côtier et donc plus dur (voir l’itinéraire 2).
Les temps approximatifs de cette première partie sont les suivants : entre Ibarreta Plaza et Astondo il nous faudra environ 18 minutes, selon notre rythme, bien sûr. Jusqu’à la déviation au fortin d’Azkorriaga 15 autres minutes, et au phare 19 ou 20 minutes de plus. Et enfin pour aller du phare à l’Ermua, 20 autres minutes. Au total pour arriver à l’Ermua depuis Ibarreta (Iberrebarri) par cet itinéraire côtier il nous aura fallu 1 heure et 13 minutes.
Et la deuxième partie de l’itinéraire, la descente jusqu’à Armintza et l’ascension à l’Urizarmendi, commence. De l’Ermua jusqu’à Armintza par le trajet habituel il nous faudra une bonne autre demi-heure, ce qui nous fera maintenant environ 1 h 45 min de marche. Il ne nous semble pas nécessaire de répéter la description de l’itinéraire de descente depuis l’Ermua jusqu’à Armintza, puisque nous l’avons présenté dans l’itinéraire 2. Pas d’erreur possible et il est signalé.
En descendant de l’Ermua nous arrivons au rond-point d’accès au village avec un grand parking à côté, nous le traversons et par la rue d’en face, entre des immeubles récents, nous arrivons à la route Armintza-Bakio. Nous rencontrons une paire de fontaines publiques où assouvir notre soif ou remplir les bidons. À partir de maintenant et jusqu’à avoir passé le sommet de l’Urizarmendi nous allons suivre un tronçon qui coïncide avec l’itinéraire 4 mais à l’envers, cette fois en montant.
Nous continuons tout droit et après avoir franchi le pont qui laisse sur notre gauche la plage caillouteuse d’Armintza, nous prenons à droite par une route locale qui grimpe pour, en laissant plusieurs fermes et de grandes villas des deux côtés, arriver, après quelques virages à une petite place avec un poteau de signalisation qui indique notre premier objectif : Urizarmendi 1,5 km. Nous tournons à droite.
À environ deux cent mètres, nous laissons les villas derrière nous et le chemin continue tout droit en montée raide et sans erreur possible. Nous entrons dans un bois d‘eucalyptus avec quelques raidillons sur ses premiers tronçons d’accès.
Nous rencontrons tout de suite un croisement de chemins. Sur notre gauche il existe une marque rouge et branche barrée. Nous évitons de prendre par là. Au croisement, nous voyons qu’a été abandonnée une grande roue de tracteur remplie de béton. Elle était utilisée dans l’entraînement des bœufs pour les idi probak (compétitions de tirage de pierre par des bœufs) qui la tiraient en guise de pierre de compétition (harria) sur ces pistes. Nous continuons tout droit. Il existe des balises du GR 123 et le chemin tourne vers la gauche toujours à l’intérieur du bois d’eucalyptus.
Nous continuons à remonter doucement sous les eucalyptus sur une pente argileuse et parfois profondément ravinée par l’eau. En quelques minutes nous rencontrons une autre bifurcation signalisée avec le balisage rouge et blanc et nous continuons tout droit sans nous dévier. Le chemin se durcit parfois avec de forts raidillons que nous devons surmonter, sans parler du terrain irrégulier et gênant à la montée, avec de grandes pierres surtout dans sa partie finale, avant qu’il ne s’ouvre dans une zone plus dégagée.
Nous arrivons à un croisement et nous prenons à gauche, car à droite nous descendrions à Lemoiz. Toujours sans nous dévier, au bout d’un moment nous arrivons presque jusqu’à la base d’un grand pylône électrique provenant de l’inachevée centrale nucléaire de Lemoiz. Dans ce cas, les câbles, semble-t-il, transportent l’électricité provenant du projet pilote du gouvernement basque installé dans les eaux d’Armintza qui vise à obtenir de l’électricité à partir de l’énergie des vagues.
Nous continuons par le chemin, maintenant dans un secteur plus dégagé, en suivant la direction des hauts câbles entre deux pylônes électriques jusqu’à un autre grand pylône et une nouvelle entrée dans le bois. Le chemin monte toujours, mais pas excessivement. Juste sous ce second pylône nous devinons un sentier sur notre droite qui descend également jusqu’à Lemoiz. Nous ne le prenons pas.
Ici, le chemin tourne brusquement à gauche et un peu plus loin à droite. Nous marchons sur une piste qui laisse un vieux bois d’eucalyptus sur notre droite, tandis qu’à gauche nous en avons un autre récemment planté. Dans quelques années, tous les deux seront presque de la même taille et nous marcherons alors dans une allée de grands eucalyptus. D’ici, la crique Basordas de la centrale nucléaire était parfaitement visible, mais les eucalyptus ont grandi et bouchent la vue.
Deux cent mètres environ plus loin, lorsque se termine le vieux bois d’eucalyptus, nous trouvons à droite la boîte à lettres de l’Urizarmendi, sous forme d’une maison miniature à toit rouge, à côté d’une borne géodésique brisée. Elle indique 294 mètres d’altitude, deux fois plus que l’Ermua mendi (2 h 20 min).
Nous continuons tout droit et la descente commence à côté d’un autre pylône électrique plus petit que nous contournons. Le chemin descend un moment jusqu’à des poteaux qui signalent divers itinéraires. À quelques mètres s’ouvre un chemin qui, si nous le prenons, après un tronçon dans le bois, débouche sur une route qui descend à Urizar – Lemoiz, avec retour à Gorliz par l’itinéraire précédent (circuit nº 4) que nous avons décrit en montée. Mais nous laissons de côté ce chemin, de même que les itinéraires conduisant à Bakio ou à Jata (GR 123). Nous continuons tout droit, vers Andraka et Maruri.
En quelques minutes nous arrivons jusqu’à une coquette maisonnette blanche aux volets peints en vert, située derrière des barbelés, que nous laissons sur notre droite. Dans la combe en dessous, nous distinguons une ferme qui, au moment, où je rédige ce guide, recevait un toit neuf. Nous passons à d’une déviation pour visiter un nid de mitrailleuses rénové de la guerre civile espagnole. Il est indiqué. Il s’agit des vestiges de la ligne défensive des gudaris basques, dite « Ligne anglaise ». À plusieurs endroits de cet itinéraire nous allons voir de petits panneaux qui signalent les tranchées et plusieurs nids de mitrailleuses rénovés et signalés par l’organisation “Mémorial de la Ceinture de Fer de Bilbao”, dont le musée se trouve à Berango.
Nous arrivons à une zone où le chemin offre deux options. Les deux mènent au même endroit. Pour notre part, nous allons choisir la voie la plus large, celle de droite. Celle de gauche est un sentier qui monte et pénètre dans le bois pour rejoindre au bout de quelques centaines de mètres la piste principale que nous suivons. Nous ignorons les quelques signalisations qui indiquent la direction vers le Goikomendi (238 m).
Nous arrivons à une zone plus dégagée, une étendue rase avec un grand pylône électrique à côté du chemin et, des deux côtés, la large allée coupe-feu sous les lignes de haute tension.
Nous continuons tout droit sur la large piste que nous suivons et, rapidement, la piste de gravier et de terre laisse place à une piste bétonnée en pente douce avec laquelle nous arrivons enfin au quartier Andraka et sur la route générale Mungia-Gorliz.
En y arrivant, nous prenons à droite et au bout d’environ 200 m nous arrivons à un rond-point sur la route générale. Nous entrons dans Andraka à hauteur du restaurant du même nom (3 h 10 min). À côté descend une route vicinale derrière le probadero (aire où se déroulent les compétitions de tirage de pierre par des bœufs ou idi probak)) et la chapelle, avec une fontaine publique située au pied d’un escalier de pierre sur notre gauche. Si la chaleur se fait sentir, c’est une excellente option pour nous rafraîchir. Nous continuons par cette route en longeant de belles fermes très soignées. Le balisage rouge et blanc du GR nous accompagne.
Après une descente et environ 500 m de marche, entre les prés protégés par des clôtures de barbelés et de grands chiens de garde y déambulant librement et quelque peu intimidants, nous arrivons à un virage très serré qui tourne à droite. Nous laissons la route ici même, devant un poteau de GR, pour prendre un chemin qui file tout droit sous les arbres et un peu masqué par l’herbe qui, quelques centaines de mètres plus loin, tourne aussi à droite en franche descente à la rencontre de la ria de Plentzia. Il nous faut aller toujours en descendant et négliger toute autre piste ou chemin qui se présente. Quelques arbres portent le balisage de GR. Il s’agit là d’un tronçon peu commode pour la marche avec son terrain parfois caillouteux et parfois boueux mais toujours plutôt irrégulier.
Au bout de 10 min, en descendant entre la haute végétation et parfois dans un bois touffu, nous arrivons à la ria à côté d’un poteau de signalisation (3 h 26 min). Nous prenons à droite (vers la gauche nous irions au château de Butrón) et, environ 15 autres minutes plus tard, nous arrivons au carrefour avec la route qui monte de Gandia aux pépinières Koala et au quartier Andraka (3 h 45 min). Cette partie du chemin est sans erreur possible.
Pour notre part, nous prenons d’abord à gauche, puis immédiatement à droite. C’est la route qui descend à Gandia et, sur son premier tronçon, nous y marchons en descente et entre les clôtures de barbelés de potagers des deux côtés. Nous avons un atelier industriel sur notre gauche avant d’arriver à la partie plus plate de la route. Cette route s’appelle Mandañu bidea et débouche sur Gandia Bidea.
Flânons maintenant un peu dans le quartier Gandia. Immédiatement après la fontaine de pierre et accéder à Gandia Bidea, nous tournons dans la première rue à droite, appelée Larrabeiti Kalea, et tout de suite à gauche jusqu’à arriver à un petit rond-point et poursuivre ensuite à droite par Iturribidea. Après un court tronçon et un peu de montée, puis une courte descente, nous débouchons sur Kautela Bidea, par laquelle nous continuons à droite jusqu’à dépasser le premier rond-point et arriver au suivant, qui est celui donnant accès à la route de Mungia (4 h 5 min).
Depuis ce rond-point, nous enfilons les dernières centaines de mètres de l’itinéraire d’aujourd’hui pour arriver tout de suite, en passant devant le cimetière de Gorliz, au rond-point du bateau à l’entrée de Gorliz et ainsi à la place Ibarreta (place Iberrebarri) (4 h 15 min).
Rappelons que ce circuit est pour les bons marcheurs habitués à la randonnée, aux longues marches de plusieurs heures en montagne et aux fortes pentes. Toutefois nous ne pouvons pas dire qu’il s’agit d’un itinéraire dur, simplement il est long avec un dénivelé de presque 800 m.