Parcours enfants 10
Itinéraire publié par Pedro Pablo Uriarte « 15 itinéraires circulaires à partir de Gorliz pour les familles avec enfants ».
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FICHE DE L’ITINÉRAIRE
Temps: 2 horas 48 minutos
Distance: 12,5 km
Dénivelé positif cumulé: 394 m
Difficulté: Facile
C’est dommage, une fois de plus, je dois faire cette route sans aucun de mes petits-enfants. Nous sommes dans les derniers jours du mois d’août et Nahia et Telmo ont déjà dû partir. Et Pello est encore en vacances chez ses parents. Il s’agit d’un itinéraire de longueur moyenne, douze kilomètres et demi, avec un discret dénivelé cumulé de près de 400 m, mais parfaitement praticable en famille avec nos enfants, car il n’y a à aucun moment d’ascension difficile.
Je pars d’Itsasbide kalea à Iberre et tout droit, par Talai bidea et Aldapa Barrena, je descends jusqu’à Ondargane bidea, que je longe jusqu’au centre sportif et que je contourne pour monter par le chemin de traverse jusqu’à la légendaire volaille et brasserie du Kilimandjaro. Je monte jusqu’à la route d’Urezarantza et la traverse tout droit, pour monter quelques mètres par Artebiondo kalea et au premier carrefour à gauche par Txoznako Estrata.
Désormais, je remonte cette petite route qui passe à côté des prairies où se déroule le fanatique concours de sukalki (ragoût de pommes de terre et de viande) de la fête d’Urezarantza, qui s’est tenue il y a quelques jours. À la hauteur d’un joli chalet d’un étage à la haie parfaitement taillée, la route quitte l’asphalte pour devenir béton et s’engager dans un tronçon à l’ombre des chênes verts.
Au bout d’un moment, alors que Txoznako Estrata meurt à Fanobidea, on a une vue extraordinaire sur Gorliz et sa baie du même nom sur la droite. Cela vaut la peine de prendre une photo de carte postale.
Je continue à gauche le long de Fanobidea, mais seulement pour quelques centaines de mètres, car peu après avoir passé une grande maison, un chemin de terre commence à droite, qui est très clairement visible. Je l’emprunte. C’est un chemin que nous avons déjà emprunté à l’aller et au retour à d’autres occasions et qui est très fréquenté par les personnes qui montent à Ermuamendi à partir d’ici. Le sentier pénètre dans l’épaisse forêt de chênes verts de Cantabrie et longe un grillage. Au bout d’un moment, je laisse sur la gauche l’entrée très discrète du petit sentier qui, sous les chênes verts et après quelques virages, atteint le sommet de l’Ermua lui-même. J’ai parcouru ce sentier avec mes petits-enfants Nahia et Pello sur l’itinéraire 1 de ce guide.
Aujourd’hui, je continue à avancer jusqu’à ce que j’arrive dans quelques minutes à un carrefour appelé Sanjuangiri, selon la carte de la municipalité de Gorliz. Il s’agit d’un carrefour signalé et très fréquenté. Sur la gauche, en montant, nous irions vers Ermua et aussi vers Etzandarri, et tout droit vers Armintza, où se trouve l’itinéraire d’aujourd’hui. Au carrefour, on a récemment installé des panneaux jaunes GR 123 pour la Vuelta a Bizkaia, bien que les panneaux en bois habituels ne se trouvent qu’à quelques mètres.
Comme je l’ai dit, et sans m’arrêter pour prendre une photo, je continue tout droit vers Armintza. Le chemin ne fait aucun doute. Il s’agit d’une descente de 2,7 km vers le quartier balnéaire de Lemoiz. Je traverse d’abord une pinède clairsemée, puis le chemin s’éclaircit et pénètre dans une forêt d’eucalyptus que nous ne quitterons que dans la dernière partie de ce tronçon. En quittant la forêt d’eucalyptus, j’arrive à un large chemin de gravier où le chemin de terre sur lequel je me trouvais meurt. Je continue tout droit. Je passe bientôt un large portail métallique et, après avoir contourné le long mur de l’hôtel Arresi, j’arrive au grand rond-point de l’entrée d’Armintza, que je traverse en obliquant vers la droite.
Sous les arbres et à côté de quelques beaux palmiers, il y a un joli petit pont sur le ruisseau Andrakos, je le traverse et tourne presque immédiatement à droite pour prendre un tronçon du GR 280 à partir d’Uribe Kosta que nous suivrons jusqu’à Urízar et Berreaga, où nous le quitterons pour nous diriger vers le centre de Gorliz. Aujourd’hui, nous parcourons deux tronçons des deux grands chemins : le 123 et le 280, qui traversent cette zone de la Biscaye.
Peu après le virage, après le pont et après avoir traversé quelques vergers, j’arrive à une route, sur laquelle je continue tout droit. Cette petite route très tranquille passe pendant moins d’un kilomètre entre de jolies fermes et débouche sur la route principale Armintza-Lemoiz après avoir traversé un pont sur le ruisseau Andrakos. Mais juste avant de rejoindre la route principale, le GR tourne à gauche sur un sentier parallèle à celle-ci. Cette partie de l’itinéraire est très jolie et se déroule presque entièrement à l’ombre des arbres d’une forêt indigène..
Après le premier tronçon parallèle à la route, le sentier traverse deux ponts en bois qui donnent du caractère à l’itinéraire. Il y a quelques fermes au bord du ruisseau, qui chante malgré la sécheresse persistante. J’admire quelques spécimens de superbes grands chênes au bord du chemin. Après avoir traversé la dernière partie de la forêt de feuillus, le chemin arrive à un petit portail dans une clôture et se fond dans une route qui me mènera au quartier d’Urízar à Lemoiz. Une belle ferme en ruine se trouve sur la gauche.
La petite route est très calme et continue tout droit entre quelques fermes et des prés où paissent docilement quelques chevaux et quelques chèvres. Dans un champ devant une ferme bien entretenue, quelques poules picorent le sol. La promenade est très agréable et tranquille et je croise quelques promeneurs avec leurs chiens. Enfin, j’arrive à un carrefour où je tourne à droite. Je prends à gauche en direction d’Urizarmendi. Après avoir passé le lavoir rénové d’Urizar sous quelques grands chênes et grimpé une petite colline entre deux fermes, j’arrive à la route principale Armintza-Andraka au centre de Lemoiz, que je traverse tout droit pour prendre une autre petite route qui commence entre deux fermes.
Bientôt, la route entre les murs des fermes s’ouvre, courant entre les pâturages. La route monte ensuite un peu pour passer devant un ancien élevage de poulets qui a cessé son activité et une grande ferme. Quelques centaines de mètres plus loin, vous atteignez le carrefour de Berreaga. Je tourne à droite vers Orabille, mais je veux aller à gauche, en passant devant l’entrée de la ferme et du restaurant Larrakoetxea. Je continue quelques centaines de mètres le long de la clôture de barbelés, qui présente d’ailleurs une grande variété d’arbres, et peu après la fin de la clôture, sur la droite, se trouve un petit sentier que nous avons emprunté à plusieurs reprises lors d’itinéraires précédents et qui descend jusqu’à la ville de Gorliz. Ce tronçon est un très joli sentier qui vaut la peine d’être parcouru.
Je m’y promène et j’ai l’impression que la nature nous engloutit. Par moments, on a l’impression de traverser un tunnel, les branches des chênes verts de part et d’autre faisant office de toit. Après un certain temps de douce descente, j’arrive à une bifurcation. Sur la gauche, j’atteindrai bientôt Saratxaga et, à travers Ageo, le centre de Gorliz. Sur la droite, celle que je choisis, j’arrive à Orbeta bidea et Barberusolo, pour accéder à la partie haute du village à côté du rond-point d’Armintza.
Le chemin se transforme alors en un sentier bien visible, mais qui passe entre les ronces et la végétation abondante sur les côtés qui gênent la marche. Heureusement, il ne reste qu’une centaine de mètres pour rejoindre un large chemin à côté d’un chalet à l’arrêt depuis plusieurs années. Plus loin, on passe sous d’énormes chênes verts et on laisse la ferme Alegría sur la droite. Je suis maintenant sur Orbeta bidea, qui descend vers le village et continue par la rue Barberusolo pour aboutir à Tribiñu kalea, tout près du rond-point d’Armintza. Je l’atteins et descends vers l’église pour rejoindre Itsasbide, la rue principale du village, jusqu’à l’endroit où je l’avais laissée, à Iberre.
Le parcours est un peu long, douze kilomètres et demi, mais sans montées difficiles, et peut être fait en famille avec les enfants n’importe quel matin.