Il y a de nombreuses municipalités qui célèbrent le carnaval d’une manière concrète et spéciale au Pays Basque, par exemple, Lantz, Mundaka ou Markina-Xemein. À Gorliz, les habitants sortent dans la rue pour profiter de ces jours-ci.



Activités pour ces jours
Certaines années, on se réfère aux carnavals basques d’une commune concrète et on les recrée.
Le premier jour des carnavals, une kalejira (défilé) par le village est organisée, suivie de danses et d’une chocolatada (chocolat chaud pour les assistants).
Le deuxième jour, les enfants sont les protagonistes. On fait une fête disco et une chocolatada, et on leur donne un petit cadeau s’ils apparaissent en costume. Ce jour est suivi par le jour du concours de toasts de carnaval et un jour très spécial qui est le quatrième, où le thème des costumes est le carnaval dans le monde. Ici, les habitants de Gorliz se déguisent d’une manière typique d’une zone choisie et partent en prenant des pots dans les bars de la ville.
Le lendemain, des masques et des compléments divers de carnaval sont réalisés.
L’histoire du carnaval
Le carnaval que nous connaissons comme tel a commencé à l’époque romaine et, bien qu’il fût païen à l’origine, grâce au christianisme, il est devenu une fête catholique. L’ancien carnaval romain était semblable à ce que nous célébrions aujourd’hui, c’est-à-dire que la population se déguisait et mettait des masques dans des soirées où il y avait de la musique, de la danse et de l’alcool.
Le carnaval est également célébré au Pays Basque et ce qui le rend différent des autres territoires est sa tradition et sa variété. En effet, au Pays Basque, selon la zone et le village, il y a différentes fêtes, chacune avec sa coutume et son personnage principal. Il y a des personnes qui portent des peaux de moutons et deux grandes cloches attachées au corps. Ces personnages s’appellent les “Joaldunak” et ils vont dans les rues en faisant sonner les cloches pour chasser les mauvais esprits et réveiller la nature. Dans d’autres, cependant, ils brûlent la poupée qui incarne le personnage principal des fêtes quand la fête est finie en se référant ainsi à ce qui est mauvais toute l’année. On peut citer des autres exemples de fêtes différentes, comme “Atorrak” à Mundaka, “Miel Otxin” à Lantz ou “Zagi Dantza” à Markina-Xemein.
Toutes ces célébrations démontrent que l’on peut célébrer la même chose de manières très différentes.