Itinéraire 1: Ascension à l’Ermua par l’ancien chemin


 

Itinéraire 1

Itinéraire publié par Pedro Pablo Uriarte ”19 Itinéraires circulaires de randonnée depuis Gorliz”

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FICHE DE L’ITINÉRAIRE :
Temps total : 1 heure 50 min en prenant la voie de descente la plus fréquentée.
Distance : 8,26 km
Dénivelé positif cumulé : 309 m
Difficulté : Faible.

 

Cet itinéraire correspond à la voie d’ascension à l’Ermua la plus directe et rapide en partant du centre-ville. C’est celle que nous suivons depuis toujours, depuis que, étant enfants, nous y montions bien avant la construction du phare avec sa route. À l’époque, comme presque tout le secteur de la côte de Gorliz était un terrain militaire, nous, les jeunes, nous montions par “notre chemin habituel”. La marche, même si elle passe parfois par des endroits incommodes, ne comporte aucune difficulté et en marchant d’un bon pas, sans nous distraire, nous pouvons atteindre le sommet en moins d’une heure.

Nous partons de la Plaza Ibarreta (Plaza de Iberrebarri) et en passant par Travesía de Iberre nous débouchons sur Andra Mari Bidea. En prenant à gauche, nous arrivons immédiatement à l’artère principale du centre-ville : Itsasbide Kalea. Nous traversons la rue et nous prenons par Talaia Bidea en descendant ensuite par Aldapabarrena jusqu’à Ondargane bidea, où nous continuons sur notre droite jusqu’à arriver à un rond-point (7 min). Nous continuons tout droit par Urezarantza bidea en passant d’abord par l’accès principal du camping et peu après par son accès arrière.

Nous arrivons ainsi ce que nous appelons depuis toujours la zone d’Entrepinos, où se trouvait le bar-hôtel du même nom qui a malheureusement disparu depuis longtemps (15 min). Ici, à côté de quelques beaux exemplaires de chênes verts, nous tournons à droite et nous prenons Arteaga bidea où nous circulons sur quelques mètres à peine, puisqu’immédiatement nous devons prendre à gauche vers le lotissement résidentiel Itsas Gane, puis de nouveau immédiatement à droite par Urtiene Estrata.

En montée douce, nous marchons sur un terrain goudronné jusqu’à une villa et l’Haurreskola de Gorliz, située à côté (20 min). Là même, en arrivant au bout de la petite route, sur notre droite, entre les broussailles, se cache le début d’un sentier caillouteux et très chaotique, surtout au début, peu commode, qui va nous mener peu à peu jusqu’à la route d’Orabille à Fano.

Ce tronçon, comme nous le disions, est désagréable pour les personnes qui n’aiment marcher que sur un terrain propre et sans cailloux. Celui-ci est juste le contraire, surtout au début, là où le chemin creusé dans la roche fragmentée et décomposée rend la marche difficile. Sachez que c’est un terrain peu commode. Nous voyons les traces caractéristiques qui indiquent que c’est aussi un itinéraire fréquenté par les VTT. Le terrain est parfois argileux et parfois présente de grandes dalles de pierre et d’ardoise transversales au chemin. En réalité nous marchons sur un flysch transversal. Nous remontons doucement sur des chemins peu définis en trouvant de nombreuses sentes qui ramènent toujours à la voie principale.

Nous nous rapprochons d’une clôture de barbelés sur notre droite avec des chênes verts délimitant un terrain de pâture. Plus avant, sur notre gauche, nous commençons à distinguer l’incomparable baie de Gorliz. Rapidement et sur un terrain plus plat et peu exigeant, le chemin se rétrécit soudain et sous un groupe d’arbustes nous tombons sur la route d’Orabille à Fano ou Fanobidea (30 min).

Sur notre gauche, nous voyons que part une piste bétonnée qui débouche en peu plus d’un km dans le haut du quartier Urezarantza et qui avance dans son tronçon supérieur sous les chênes verts, en bordure du fond des pâturages de Fano. C’est une piste énormément attractive dont nous reparlerons dans un autre circuit.

Mais aujourd’hui revenons au nôtre, à l’Ermua. Nous voici déjà à Fanobidea. Au carrefour, un panneau indique les différentes directions. Nous continuons tout droit et, sur notre droite, nous voyons une belle propriété très bien entretenue avec deux vastes bâtiments de pierre bien conservés, de deux étages, et vers la gauche une zone de culture où sont loués des terrains pour y cultiver des potagers.

Dès que nous avons dépassé ce secteur plat de Fano, de pas plus de 200 m, juste là où la route vire à gauche vers les trois fermes du quartier, s’ouvre sur notre droite un chemin sous les arbres qui nous laisse à proximité de la cime.

Le chemin, parfois boueux et parfois assez caillouteux, s’engage sous l’ombre permanente des chênes verts. Nous entrons dans le bois de chênes verts cantabriques qui couvre le flanc sud de l’Ermua. Nous laissons toujours sur notre droite une clôture de barbelés séparant le chemin du bois. Il n’y a pas très longtemps, ce tronçon était une voie en meilleur état, mais le temps et l’eau de ruissellement ont fini par l’abîmer. Nous remontons doucement et sans grands efforts jusqu’à arriver à une zone plus dégagée où se dresse un poteau avec plusieurs panneaux de signalisation (45 min) : tout droit, nous allons à Armintza (nous en parlerons dans les autres circuits) et à gauche vers notre objectif : le sommet de l’Ermua.

À quelques centaines de mètres, toujours en montée et sur un chemin très marqué, escortés d’arbustes et parfois d’arbres, nous arrivons à la construction de pierre de la cime, et un peu plus avant nous touchons au sommet de l’Ermua Mendi avec ses deux boîtes à lettres, situé à droite du sentier (50 min). Si nous ne faisons pas attention, il est facile de laisser la cime de côté, car elle est discrète et un peu masquée par les chênes verts.

Nous sommes à l’Ermua mendi, avec ses 292 m d’altitude qui tombent presque à la verticale en une falaise herbeuse jusqu’à la mer. Devant nous, en bas, proche de la côte, l’île Billano ou du Dragon, telle qu’elle est communément appelée pour sa forme. C’est un îlot de pas plus de 300 m de long, très escarpé et battu par la mer, où nichent au minimum quatre espèces d’oiseaux marins et, parfois, dit-on, un pélican. Les jours de bonne mer, il est courant de distinguer, flottant en bas, les bouées orange qui nous indiquent la présence de plongeurs. Le panorama est extraordinaire, avec, si la journée est claire, toute l’extension de la côte basque jusqu’en Cantabrie, avec le Serantes et Punta Lucero de l’autre côté de l’Abra, l’Eretza, le Ganekogorta, le Gallarraga, etc.

Et maintenant le moment est venu de rentrer. Le retour jusqu’au centre-ville de Gorliz peut se faire par différents chemins. Une alternative consiste à rebrousser chemin exactement par où nous sommes montés. Nous emploierons plus ou moins le même temps, soit environ 50 minutes. C’est la voie la plus rapide et en moins de deux heures au total nous voici de nouveau à Gorliz.

Mais pour donner à l’itinéraire un concept circulaire et un peu plus d’intérêt, nous choisissons de poursuivre par le sentier de la cime et de descendre presque jusqu’aux fermes de Fano. Par le grand pâturage qui domine le quartier, nous marchons vers la gauche et en descendant pour prendre un chemin que nous distinguons au fond à côté des arbres et des barbelés qui clôturent les pâturages. Nous prenons par là et en quelques minutes nous arrivons à une piste en terre. Nous nous dirigeons vers sa gauche pour aboutir tout de suite à la piste bétonnée dont nous avons déjà parlé. Il ne nous reste qu’à la suivre à droite en descendant jusqu’au quartier Urezarantza et déboucher sur la route du même nom.

Depuis ce quartier, nous descendons à la salle multisports en passant à côté de la classique et vénérable brasserie-rôtisserie Kilimanjaro. Un peu plus bas, une allée piétonnière longe le stade de football et la piste de la salle multisports pour nous laisser sur la route à côté de l’entrée du camping. Il ne nous reste plus qu’à la suivre en direction de l’église, ou alors remonter par Ordargane bidea pour arriver à Ibarreta Plaza (Iberrebarri Plaza) (1h 30 min).

Bien que nous ayons opté, dans cet itinéraire de montée à l’Ermua, pour la descente par Fano et Urezarantza, nous devons dire que le plus courant, ce que font beaucoup de gens, c’est de faire un circuit un peu plus complet.

Pour cela, nous descendons en suivant le sentier de la cime, avec le bois de chênes verts à notre gauche et le ravin jusqu’à la mer à notre droite. En quelques minutes, une fois franchies deux clôtures, comme nous l’avons expliqué, nous arrivons aux pâturages de Fano. Nous laissons les trois fermes du quartier sur notre gauche et nous continuons le sentier par une grande étendue rase en descente douce jusqu’à une barrière grillagée. Une fois passée, le chemin nous conduit sans erreur possible jusqu’au phare en descendant presque tout le temps. Sur tout ce tronçon du chemin, plusieurs vues exceptionnelles de la mer s’offrent au regard.

Depuis le Phare, il ne nous reste plus qu’à suivre la route qui nous laissera à côté de la plage d’Astondo. Revenir de là à notre point de départ ne présente aucune difficulté : nous longeons la plage par la promenade de la baie de Gorliz en passant devant l’hôpital et nous remontons au centre-ville par Hondartza Ibiltokia, LA promenade par excellence. Ce parcours en descente, plus long mais plus intéressant du point de vue paysager, est réalisable approximativement en une heure.

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