Itinéraire 11
Itinéraire publié par Pedro Pablo Uriarte ”19 Itinéraires circulaires de randonnée depuis Gorliz”
Voir la carte de l’itinéraire sur Wikiloc
FICHE DE L’ITINÉRAIRE :
Distance : 14,68 km
Dénivelé positif cumulé : 433 m
Temps : 2 h 50 minutes
Difficulté : Moyenne
Cet itinéraire circulaire est en réalité une addition de plusieurs tronçons d’autres circuits dont nous avons déjà parlé, sauf que maintenant nous les prenons à l’envers. C’est un circuit relativement long (près de trois heures) au cours duquel nous empruntons une partie du GR 280 au rebours, de Berreaga à Armintza, et nous pouvons dire qu’en général il ne présente pratiquement aucune difficulté, mais demande cependant quelques efforts pour surmonter les 290 mètres de montée à l’Ermua depuis Armintza.
Nous démarrons comme d’habitude d’Ibarreta Plaza et nous remontons Tribiñu Kalea jusqu’à la rue Ageo, où nous tournons à droite et nous remontons en haut de la rue pour rejoindre le charmant chemin qui nous mène à Saratxaga.
Jamais je ne me lasserai d’encourager les gens qui, depuis Gorliz, veulent faire un tour jusqu’à ce quartier de Plentzia et passer un agréable moment gastronomique dans l’un de ses deux restaurants – même si au moment de rédiger cet itinéraire, celui d’en haut et qui s’appelait Saratxaga est fermé depuis un certain temps et il ne nous reste que celui d’Arriolane –, à le faire par ce chemin, entièrement plat, herbeux et à l’ombre des chênes verts. Il s’agit là d’un tronçon vraiment très joli, même si je dois dire qu’il existe un autre chemin pour aller à Saratxaga depuis Gorliz, confidentiel et que je recommande également.
Décrivons-le. Ce chemin part du rond-point du bateau et traverse le passage à piétons vers l’autre côté. Nous marchons entre les premières villas avant de tourner immédiatement à droite, en laissant vite l’arrière du cimetière également sur notre droite. Nous sortons de Gorliz et nous passons entre plusieurs fermes pour arriver à la dernière, avec plusieurs poulaillers et enclos sur les côtés, où le chemin passe devant sa façade. Presque immédiatement nous arrivons à un virage qui tourne brusquement à droite et nous accédons à la route qui monte de la zone industrielle Sagastikoetxe et dessert les fermes du coin. Un peu à droite, nous avons l’entrée du restaurant Arriolane.
Mais poursuivons notre itinéraire d’aujourd’hui. En arrivant à Saratxaga par le joli chemin cité, nous tournons à gauche à côté d’une ferme pour remonter par une très large piste (on l’a agrandie récemment en éliminant les broussailles à côté du muret de droite qui l’envahissaient), accompagnés par les désagréables et furieux aboiements de plusieurs chiens confinés dans les propriétés. Quand un peu plus avant la piste se termine, le sentier continue tout droit et s’introduit dans la broussaille pour presque immédiatement virer subitement à droite.
Le chemin, déjà expliqué dans d’autres circuits, avance presque tout le temps à l’ombre, à l’étroit dans une épaisse et diverse végétation. En quelques 10 minutes nous arrivons jusqu’à la route Andraka–Orabille par où passe une partie du GR 280 qu’à partir de maintenant et jusqu’à Armintza, nous prendrons à rebours.
Nous tournons à gauche et nous suivons la route jusqu’à trouver immédiatement la clôture de barbelés qui ferme le jardin botanique soigné du gîte-restaurant Larrakoetxea. La diversité d’arbres d’un beau port et d’arbustes de toute sorte est impressionnante et cela nous surprend toujours, chaque fois que nous passons par ici, qu’il puisse exister un boisement aussi varié et soigné sur notre commune, d’ailleurs inconnu pour la plupart des gens. Malheureusement, s’agissant d’une propriété privée, il n’est pas possible de visiter le jardin et nous devons garder nos envies pour nous. Dommage.
Nous arrivons tout de suite au carrefour signalé par un panneau qui indique le quartier Berreaga (30 min). Nous prenons à droite pour nous diriger vers Urízar (Lemoiz) par la route. En quelques minutes nous passons devant un grand élevage de poulets. La route est très agréable pour la marche, toujours en légère descente en longeant les prés à bétail clôturés par un berger électrique. Devant nous, sur notre horizon visible nous distinguons la ligne de crête de l’Urizarmendi.
À la fin de ce tronçon, après avoir passé quelques fermes dont les murets rétrécissent la route, nous accédons à la voie Armintza–Andraka et nous la traversons. Nous sommes à Lemoiz (à Urizar) (43 min). De l’autre côté, nous voyons un panneau du GR 280 qui nous indique : Armintza 3 km.
Pour notre part, nous continuons tout droit, en passant par une placette devant un très vieux chêne vert au tronc complètement vermoulu, mais qui présente encore quelques repousses. Chassez le naturel… La route se poursuit entre plusieurs fermes en franche descente, puis quelques immeubles résidentiels aux balcons vitrés de couleur situés sur notre droite nous indiquent que nous arrivons devant le lavoir rénové d’Urizar sous quelques chênes d’un beau port. Un joli coin mélancolique digne d’une photographie.
À quelques 200 mètres du lavoir, nous arrivons à un croisement. Si nous prenions à droite, nous irions vers l’Urizarmendi, mais aujourd’hui nous préférons aller plus directement vers Armintza et nous prenons à gauche. C’est un tronçon de route très plane, longée de fermes soignée avec leurs terres. La route touche à sa fin à hauteur d’une ferme à demi-ruinée, mais le sentier continue et s’introduit dans un bois autochtone. Le terrain est maintenant en gravier et très commode pour marcher. Ce très joli et soigné tronçon nous conduit en moins 20 minutes à Armintza.
Dans sa première partie, nous marchons plongés dans le bois avec le ruisseau qui chante sur notre gauche. Puis le chemin s’ouvre et après avoir franchi deux pittoresques ponts en bois nous débouchons presque sur la route générale Armintza–Lemoiz, mais sans la fouler car juste quand nous y arrivons, après avoir suivi un petit moment le chemin sur le bord de la route, nous virons brusquement à droite en direction de deux maisons situées à environ 100 mètres.
La petite route serpente maintenant sur quelques centaines de mètres entre de jolies fermes soignées, et juste quand elle tourne à gauche pour retrouver la route générale, un sentier part sur notre droite. Il nous faut être attentifs car c’est par là que nous devons continuer. C’est le dernier tronçon juste avant d’arriver à Armintza et maintenant le sentier avance entre les potagers pour tout de suite tomber presque tout droit sur le ruisseau Andrakos, mais si nous faisons attention, le sentier contourne une petite construction pour passer sur le joli petit pont de la photo sous la ramure touffue des bosquets de la berge du ruisseau. Et nous entrons dans Armintza à hauteur du rond-point d’accès en face du parking (1 h 15 min).
Nous profitons de l’occasion pour boire et manger un peu, puisque maintenant arrive l’ascension de la journée : monter à l’Ermua Mendi depuis Armintza. Rappelons que sur d’autres circuits nous l’avons descendu. À dire vrai, l’ascension à l’Ermua depuis Armintza ne peut pas être considérée une montée raide. Certes, elle présente ça et là quelques petits raidillons un peu plus exigeants, mais en général c’est une montée plutôt en douceur.
Nous contournons le rond-point par la droite et nous voyons comment de l’autre côté démarre une petite route qui part aussi sur notre droite et qui commence par un bon raidillon de quelques mètres à peine. Au début, la côte est plus importante, mais ensuite elle s’adoucit. Sur ce trajet, nous gardons toujours le mur de l’hôtel Arresi sur notre droite jusqu’à atteindre un peu plus haut sa porte arrière, où la route se transforme en une piste de gravier et la pente mollit. Nous traversons une grille entrouverte au milieu du chemin qui empêche le passage de véhicules et, rapidement, nous voyons comment, à un tournant et à gauche, part un chemin argileux et caillouteux. C’est le chemin que nous devons prendre et que nous avons utilisé presque toujours sur cet itinéraire.
Sur ce tronçon initial de montée à l’Ermua depuis Armintza, nous remarquons sur notre droite et vers l’arrière une vaste combe peuplée d’eucalyptus récemment plantés, ce qui nous permet aussi de disposer d’une magnifique vue d’Armintza et de son charmant port, jusqu’à ce qu’ils grandissent, bien sûr. Et je dois aussi dire qu’au moment où je corrige ces lignes, ils ont fait entrer des engins pour aplanir et élargir la piste à ce début qui, je le reconnais, était un tantinet incommode pour marcher, surtout en descendant vers Armintza.
La pente s’adoucit peu à peu pour entrer dans le bois d’eucalyptus. Plus en haut, nous passerons par des zones très boueuses, même en été, qui obligent à les contourner par le bord du chemin.
Nous arrivons à un secteur un peu plus dégagé où, sur notre droite, nous voyons une autre grande combe bornée au fond par la crête de l’Etzandarri. Tout de suite le chemin s’aplanit presque et nous accédons en peu de temps à une bifurcation : tout droit nous descendons à la route de Fano et à droite nous remontons à l’Ermua, qui est ce que nous voulons.
Ce tronçon jusqu’au sommet est court mais constamment en montée et presque toujours protégé par la végétation. En ce moment, nous devons signaler que juste peu après avoir pris la déviation vers le sommet part un autre sentier qui file vers l’Etzandarri et dont nous avons parlé à l’Itinéraire 7.
Presque sans nous en rendre compte nous arrivons à l’arête de la cime de l’Ermua Mendi, où apparaît d’abord devant nos yeux, dans un recoin, la vieille et vétuste construction en pierre à moitié détruite avec une borne géodésique sur son toit. Il s’agit sûrement d’une ancienne casemate de surveillance. Le panorama, avec l’îlôt Billano à nos pieds, est spectaculaire. Quelques mètres plus loin se trouve la cime, à l’écart du chemin de quelques mètres à droite (1 h 50 min). Elle a deux boîtes à lettres, une vieille et une autre plus moderne, malheureusement décapitée, installée il y a déjà un bon nombre d’années par le club de montagne local, le Gorlizmendi, reproduction en miniature de l’emblématique phare de Gorliz, icône de la ville. Il s’y trouve aussi une vieille plaque en basque du club de montagne d’Areeta.
Pour boucler la boucle et revenir à Gorliz, nous allons emprunter l’itinéraire classique et le plus fréquenté, par Fano et le phare. Nous suivons le sentier de crête jusqu’à arriver en quelques minutes à la zone de Fano, en laissant ses trois fermes sur notre gauche. Après avoir sauté la clôture, traversé la grande étendue de pâturage et franchi une clôture grillagée, nous poursuivons par le sentier qui, sans erreur possible, toujours en descente et passant devant deux entrées à deux anciens postes de tir des batteries côtières (voir l’Itinéraire 2), nous mène en un instant au phare (2 h 13 min).
Jusqu’à Astondo nous descendons par la route du phare, et de là, par la promenade de la plage, nous arrivons au rond-point du PIE et par Itsasbide Kalea nous remontons à Ibarreta Plaza (Iberrebarri Plaza) en bouclant ainsi la boucle (2 h 50 min).