Itinéraire 12 : Itinéraire circulaire par Gandia et la ria de Plentzia, avec deux variantes de montée à Andraka et retour à Gorliz en entrant par Orbeta bidea


Itinéraire 12

Itinéraire publié par Pedro Pablo Uriarte ”19 Itinéraires circulaires de randonnée depuis Gorliz”

Voir la carte de l’itinéraire sur Wikiloc

FICHE DE L’ITINÉRAIRE :

Temps par l’itinéraire le plus long : 2 heures 15 minutes
Distance : 11 km 760 m
Dénivelé positif cumulé : 294 m
Difficulté : Faible

 

 

Voici un itinéraire relativement court et très accessible, car dépourvu de zones à forte exigence physique. La première partie est presque la même que celle que nous utilisons quand nous arrivons par le tronçon final de l’itinéraire 5 d’Andraka à Gorliz, mais malgré cela nous la allons la décrire, cette fois à l’aller.

Nous sortons de Gorliz par le rond-point du bateau et nous descendons par le bidegorri (voie cycliste rouge) d’Andra Mari Bidea en passant devant le cimetière, l’ancien abattoir et la zone industrielle Sagastikoetxe. Nous remontons jusqu’au rond-point suivant et nous continuons par Mungia Bidea pour redescendre par Kautela Aldapa jusqu’au rond-point d’entrée à Plentzia. Nous sommes au quartier Gandia appartenant dans sa plus grand part à la commune de Gorliz.

Arrivés à ce rond-point, nous tournons à gauche et nous continuons par Gandia Bidea pendant au moins 10 minutes jusqu’à quitter le quartier à hauteur d’une fontaine de pierre vers la gauche et la route commence à monter. La route, appelée Mandaño bidea, toujours en montée, avance entre les potagers et plusieurs fermes et villas. Nous passons devant quelques ateliers et tout de suite nous arrivons en haut de ce tronçon de route, juste quand elle tourne en direction des pépinières Koala (33 min). À l’intersection, il y a quelques signalisations du GR 280 par lequel nous allons marcher un moment.

Quant à nous, dès que nous avons pris à gauche, en haut de la route, nous prenons immédiatement à droite une piste de gravier, au début plane, mais qui ensuite descend et s’introduit entre les arbres jusqu’à la berge de la ria de Plentzia. Cette piste s’appelle Butroi Bidea, car c’est le chemin qui, en longeant la ria de Plentzia, nous conduit jusqu’au château de Butrón et qui suit le GR cité plus haut.

Maintenant, sans erreur possible, le très joli chemin avance un bon moment à l’ombre des chênes verts, mais toujours à plat. De l’autre côté de la ria, nous distinguons quelques villas dans le bas du lotissement résidentiel Abanico de Plentzia. Sur notre gauche, nous pouvons distinguer, parfois à demi-cachés dans les broussailles, de gros et remarquables tuyaux en caoutchouc brisés en certains endroits dont l’usage qu’ils ont pu avoir nous est inconnu.

Nous arrivons à un croisement de chemins signalé par un panneau GR qui indique la direction du château de Butrón, situé à 3,5 km (53 min).

Ici, nous avons deux possibilités, qui sont les deux variantes de l’itinéraire d’aujourd’hui.

La première : au croisement même, nous prenons à gauche par un chemin qui nous conduit à Andraka par une voie plus courte mais un peu plus dure, car elle surmonte un plus grand dénivelé sur un trajet plus court.

Et la seconde : nous pouvons continuer tout droit, vers le château de Butrón, mais en bifurquant tout de suite vers Andraka par un autre chemin. Décrivons ces deux alternatives.

 

Variante courte de montée à Andraka

Comme nous le disions, à ce croisement de chemins nous nous dévions vers la gauche. Le tronçon, quelque peu envahi de broussailles à certains endroits et au sol plutôt irrégulier, est toujours en montée mais souvent à l’ombre.

Nous arrivons à la zone la plus haute et le chemin s’ouvre un peu. Il tourne vers la gauche et débouche tout de suite sur une route. Nous continuons et nous la suivons un moment. La route avance entre les étendues de pâturages et un peu avant d’arriver à Andraka nous passons devant quelques fermes bien entretenues.

Une fois à Andraka, nous avons à droite la place qui porte le nom d’un ancien trikitilari (joueur d’accordéon) de l’endroit, Rufino Arrola, avec sa chapelle, son probadero et quelques pierres énormes d’idi probak (pour les compétitions de tirage de pierre par les bœufs). C’est ici que se rejoignent les deux alternatives de l’itinéraire d’aujourd’hui. Le chemin de maintenant jusqu’à Gorliz est unique.

 

Variante plus longue jusqu’à Andraka

En réalité, cette variante rallonge un peu l’itinéraire, mais pas excessivement. Simplement il s’agit d’une alternative intéressante, une sorte de détour pour prolonger l’excursion, si nous avons le temps, et découvrir de nouveaux paysages.

Comme nous l’avons expliqué, la variante commence à hauteur de la déviation vers Andraka depuis la ria de Plentzia, où se trouve le panneau de signalisation déjà mentionné. Mais cette fois nous devons poursuivre tout droit, comme pour aller au château de Butrón, que nous n’atteignons pas.

D’entrée, nous avons devant nous une côte caillouteuse un peu incommode. Tout de suite l’itinéraire se glisse sous les pins comme dans un tunnel, en longeant toujours sur notre droite une clôture de barbelés et une rangée de pins Lawson bien hauts qui délimitent le chemin.

Nous marchons parfois à l’ombre des pins et parfois sur un terrain un peu plus dégagé. Au bout d’environ dix minutes, et maintenant en franche descente, tout près de la confluence de notre piste avec celle qui mène à Butrón, nous arrivons à une bifurcation signalisée par les panneaux du GR 280 (1 h 3 min). L’un d’eux indique Andraka (Atxutegi bidetik), 2 km. Voici notre chemin.

Le large chemin commence par un raidillon et gagne le bois où nous marchons environ dix minutes de plus. Nous avons là un joli bois cantabrique avec son petit ruisseau qui chante en bas à droite, surtout à la fin de ce tronçon. C’est vraiment un chemin pour se détendre et se ressourcer, ce à quoi contribue le gazouillis des oiseaux, même si nous devons aussi mentionner quelques grandes flaques qui obligent à les contourner par le bord du chemin.

Le chemin débouche sur une route très peu fréquentée et sans issue avec en outre un panneau bien visible qui interdit expressément le passage : “Terreno particular. Prohibido el paso”. Là, nous prenons vers la gauche et nous remontons dans l’ombre apaisante du bois et, après avoir dépassé plusieurs fermes, nous arrivons sur les hauteurs du quartier Andraka, dans le secteur résidentiel des villas (1 h 30 min).

Si dans la variante courte décrite précédemment nous arrivions à Andraka par le probadero et la chapelle, maintenant nous le faisons de plus haut. Nous descendons une centaine de mètres de plus par la route que nous suivons et qui dessert les villas, et nous arrivons à la place–probadero du quartier, comme nous l’avons déjà dit.

À partir de maintenant l’itinéraire est unique pour revenir à Gorliz. À côté du restaurant nous traversons la route générale Mungia–Gorliz et, de l’autre côté, à gauche d’une maison avec un banc empêchant le passage de véhicules, nous voyons une rue qui rejoint immédiatement la route allant d’Andraka à Orabille. Nous la prenons et nous continuons vers la gauche.

La route tranquille, en discrète montée au début, avance entre les étendues de prairies, en laissant sur notre droite l’accès aux installations du centre équestre-école d’équitation Goikomendi. Nous continuons par la route pour arriver à sa zone la plus haute, après quoi elle commence à redescendre doucement. À droite, nous voyons l’entrée supérieure du centre équestre. Maintenant la route suit un peu à l’ombre sous quelques grands eucalyptus jusqu’à atteindre en quelques minutes le début de la clôture qui délimite les terrains et les arbres du restaurant-gîte Larrakoetxea (1 h 55 min).

Arrivés là, je pensé qu’il est intéressant de présenter une autre solution de retour à Gorliz, par un chemin différent et très intéressant. Ce n’est qu’un tronçon de l’itinéraire 14, comme nous allons le voir le moment venu, mais pris à l’envers, cette fois en descente et non plus en montée. Nous le décrivons, même si nous, nous allons suivre l’itinéraire que nous avions envisagé dès le départ.

Une fois que nous entrons dans le bois d’eucalyptus qui ombrage ce tronçon de route, maintenant en légère descente, plus ou moins à mi-chemin, nous voyons comment, sur notre gauche, part un sentier bien visible qui descend dans le bois. Sans risque de nous perdre, en quelque cinq ou six minutes, toujours en descente, nous rencontrons une piste perpendiculaire de celle que nous suivons. Il nous suffit de la traverser pour voir comment, presque en face, démarre une autre piste en franche descente. C’est par là que nous devons descendre. La piste passe immédiatement devant une ferme avec une clôture de barbelés, avec quelques chiens qui aboient sur notre gauche. Dans la  descente, nous passons devant une autre clôture de barbelés qui nous sépare d’une autre villa ou ferme avec quelques dépens. Sans aucune déviation, nous continuons à descendre par la piste où nous voyons deux bandes de roulement bétonnées pour le passage des rares véhicules qui passent ici. Vers la fin, le chemin devient presque complètement bétonné. Nous continuons en franche descente et nous passons devant une autre villa avec quelques vignes très soignées à droite du chemin.

La piste arrive à sa partie la plus basse et vire brusquement à droite. Nous entrons dans un bois d’arbres d’un beau port et tout de suite nous atteignons une clairière où se dresse un bâtiment sur notre droite, déjà terminé, mais qui semble encore inhabité, où le chemin tourne à gauche. Il nous suffit maintenant de suivre la petite route entre des villas et des fermes bien soignées jusqu’à arriver au restaurant Saratxaga, fermé depuis maintenant deux ans.

Depuis Saratxaga, il ne nous reste plus qu’à traverser la route et prendre juste en face le très joli chemin qui, entre chênes verts, nous laisse en haut d’Ageo Bidea et plus tard à Tribiñu kalea pour, en tournant à droite dans cette rue, arriver au rond-point du bateau de l’entrée à Gorliz. Nous voici enfin à Ibarreta Plaza (Iberrebarri Plaza) avec le parcours bouclé.

Mais comme nous le disions, il s’agit là d’une alternative intéressante comme option de retour à Gorliz. Pour notre part, nous complétons l’itinéraire par où nous l’avions prévu. Pour cela, nous continuons tout droit par la route Andraka–Orabille. Cette dernière se poursuit un peu à l’ombre, sous les eucalyptus, pour tout de suite en sortir et arriver en quelques minutes au début de la clôture qui délimite les terrains et les arbres restaurant-gîte Larrakoetxea (1 h 55 min)

Quelques dizaines de mètres avant la clôture, nous distinguons un petit sentier sur le bord de la route qui part à notre gauche et se cache tout de suite dans les broussailles. C’est le sentier par lequel nous sommes descendus et montés plusieurs fois sur certains de nos itinéraires, mais nous, dans ce cas, nous n’arrivons pas à Saratxaga, mais sur les hauteurs de la ville ; autrement dit, quand le sentier tourne soudain à gauche pour se diriger à Saratxaga, nous, nous continuons tout droit par une sente, presque fermée au départ par les broussailles, qui arrive en quelques minutes à une première maison encore en construction.

À partir de là, nous suivons la route qui, après être passée sous plusieurs énormes chênes verts laisse le muret de la ferme Alegría à notre droite et commence à descendre en forte pente jusqu’à Orbeta bidea, en laissant quelques grandes villas des deux côtés pour déboucher dans le haut de Tribiñu kalea. Cette fin est exactement la même que celle de l’itinéraire 4.

Il ne nous reste plus qu’à nous rapprocher d’Itsasbide kalea vers notre droite, la principale artère de la ville. Pour cela, en passant à côté de l’église, nous descendons jusqu’à la zone de la placette San Pedro et Ibarreta Plaza (Iberrebarri Plaza), d’où nous sommes partis il y a environ deux heures et quart (2 h 15 min).

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